Des chaines imprévues

EN COURS

Spoiler:

Les corps d'Asahi étaient rassemblés dans le très vaste bureau de Taorm. Bien qu'elle s'y eut été déjà rendu à de nombreuses reprises depuis son arrivée, jamais elle n'avait eu l'occasion de s'imprégner autant de l'atmosphère pesante du lieu. De passage pour un ordre de mission, une requête ou un conseil, Asahi ne s'était qu'en de trés rares occasion attardée plus de 5 minutes dans le bureau du Kage de Kiri.

Tendou été assis à la place de Taorm triturant une plume posée sur un rouleau de parchemin ouvert. Ces gestes saccadé semblait traduire un mélange d'agacement et de nervosité même si paradoxalement le flegme avait toujours été une des plus grandes qualités de l'ancienne jonin. A sa décharge, il était clair que la situation actuelle était pour elle des plus inconfortable.

FLASHBACK

"toc toc toc"

- Entrez!

Masamune Yoshidate, premier ancien du village de Kiri, mais surtout dernier à avoir survécu à tout les coups d'états dont avait souffert le village, entra dans la chambre d'Asahi accompagné de deux membres des forces spéciales.

Il était à peu de chose prés 4 heures du matin et les rayons de la lune peinaient à filtrer à travers les épais rideaux de velours de la chambre exiguë. La seule chose aisément distinguable devaient être les yeux gris disséminé dans la pièce, fixant d'un regard inquisiteur les nouveaux arrivants.

- Mais vous ne dormez donc jamais?

Les torches des ANBU éclairé à présent la pièce d'une lueur vacillante et mettait en exergue l'absence de lit, ou plutôt leur manque flagrant si l'on considérait l'unique couche spartiate pour le nombre de personne occupant cette chambre.

Masamune posait toujours ce genre de question stupide que n'importe quelle personne au courant de l'histoire des Rikudou se serait bien gardé d'emmener sous peine de passer pour un sot. Ceci agaçait Asahi autant que cela l'amusait. Masamune n'était pas un homme cultivé, il était même remarquablement ignorant pour un homme de son rang mais l'écrémage du au révolution avait fait de lui le seul candidat à ce poste encore en vie. C'était amusant en un sens, les ambitieux, les fous, les sages, les cruels, les tolérants, tous y étaient successivement passés et seul était resté l'etre le plus timoré, le plus insipide qu'Asahi eut rencontré.

Pour l'idée qu'elle s'en faisait, Asahi avait toujours imaginé les anciens comme les têtes pensantes, les marionnettistes de l'ombre, mais loin de correspondre à cette image, Masamune était l'exemple même du pantin perdu dans ces fonctions. La seule chose qu'il souhaitait plus que tout c'était voir Taorm rester au pouvoir. Pas par conviction non, le pauvre homme était bien trop éffacé pour avoir la moindre conviction, mais par peur. Plus que tout Masamune craignait une nouvelle revolution et une fin similaire à celle de ses compatriotes, ainsi il avait développé un zèle hors du commun pour la défense des interet de Taorm, même si au dire du Mizukage, le vieux n'aurait pas hésitait une seconde à le trahir si les opposants engagés dans le concensus c'était proposé de le soudoyer et lui offrir une retraite paisible.

- Effectivement je ne dors jamais, ou disons qu'en de très rares occasions.

Comme à chaque fois, Asahi avait coupé court aux banalité du vieux. Une fois n'est pas coutume, celui ci n'en sembla pas gêné et pris la parole sans plus de cérémonie.

- Vous allez devoir assurez la régence du village en attendant le retour de Taorm.

Le vieux attendait la réaction de la jonin et promenait son regard inquiet d'un corps à un autre comme si l'un deux eut put à tout instant lui sauter à la gorge.

Pour toute réponse Tendou éclata de rire, bien évidement il s'agissait d'un rire forcé mais celui ci avait la remarquable capacité de faire frissonner ses interlocuteurs.

- Je travaille pour Taorm et non pas pour vous et encore moins pour votre village. Je pensais pourtant que c'était assez clair.

Masamune se trémoussa légèrement, farfouillant dans sa tunique pour en sortir un rouleau.

- Hum, j'aurais peut être du commencer par cela, loin de moi l'idée de froisser votre susceptibilité mais... enfin regardez par vous même.

Asahi pris le parchemin et le déroula lentement. Le message inscrit était bref et sans appel.

"Si je n'ai pas repris mes fonctions ou n'ai donné aucun contre-ordre d'ici la, Asahi Yuugure prendra poste en tant que Mizukage intérimaire le 126ème jour après mon départ.
Cette décision n'est pas négociable, si cette fonction est accordé à un autre, ce dernier et les responsable de sa nomination mourront à mon retour. Si Yuugure refuse, faite lui savoir que je considère cela comme une rupture de contrat et qu'elle peut quitter le village puisqu'elle ne recevra de moi nul enseignement.

Taorm Uchiha"

La colère d'Asahi était immense mais pas même le petit rictus perçant au coin de ses lèvres n'eut pu trahir ses émotions et pensées. Une fois de plus elle c'était faite avoir mais il en était ainsi. A quoi bon pester et protester pour finalement devoir se résoudre?

- Bien. Je vous suis.

Les corps d'Asahi traversèrent la nuit froide de Kiri jusqu'à la tour du Mizukage ou pendant une journée entière ils étudièrent chaque dossiers du plus insignifiant, aux plus important. Asahi prenait un certain plaisir à ainsi découvrir les ficelles de ce village, de cette nation, de ce monde. Le jour suivant fut consacré aux shinobis étrangers, à la menace qu'il représentait, à la valeur de leur tête, etc. bien qu'il fusse amusant de constater la diversité des etres de ce monde, Asahi commençait à perdre concentration lorsqu'une fiche retint son attention.

*Ce n'est pas possible*

Asahi l'avait tant espéré sans vraiment y croire, la fiche de renseignement qu'elle tenait devant elle était la bonne. Il n'y avait pas d'erreur possible, elle aurait reconnu ce visage et ces yeux parmi mille autres.

*C'est bien toi*

Asahi caressait le parchemin du bout des doigts, puis sans perdre une seconde de plus elle roula la fiche qu'elle plaça dans sa tunique.

FIN DU FLASHBACK

Personne n'avait osé remettre en cause la légitimité d'Asahi. Le bras armé de Taorm avait sans aucun doute suscité bien trop de crainte pour que quiconque ose s'opposer à sa nomination. Ainsi, la prise de pouvoir c'était déroulé sans anicroche aucune et tout se déroulait à merveille.

Sans aucun doute, de nombreux ninja aurait tué père et mère pour avoir cette place, mais Asahi n'en avait cure. Elle se sentait coincée, acculée, affublée d'un fardeau supplémentaire alors que son objectif était à portée de main.

*Taorm, ne te joues tu pas de moi? Je suis coincée ici à faire ton travail pendant que tu cours le pays sans te soucier le moins du monde de la contrepartie de notre accord*

Cependant, devenir régente avait procuré de nombreux avantage à Asahi, entre autre pouvoir disposer à sa guise des cadavres du villages. Ainsi, en quelques semaines seulement Asahi avait considérablement accru sa force. De plus, elle avait également trouvé d'agréables partenaires d'entraînements parmi les ANBU. Cependant une terrible nouvelle vint troubler son évolution.

Un beau jour, un ANBU affolé entra dans le bureau suivit de prés par Masamune. Une autre des 7 épées de Kiri avait été dérobées au village, un ninja que Taorm avait pour une obscure raison envoyé a Konoha avait perdu la vie, laissant son épée entre des mains étrangères.

Prévoyant sans doute que cette nouvelle ne ferait ni chaud ni froid à la régente, Masamune se cru en devoir de rajouter:

- S'il vous plais Asahi-Sama, les épées sont très importantes pour le village et Taorm vous sera infiniment reconnaissant si vous pouviez la récupérer.

Un intense sourire barra le beau visage de Tendou, car ce que Masamune ne savait pas, c'est que Konoha était au coeur des préoccupation d'Asahi.

- J'en fais une affaire personnelle.